27% de la population togolaise vit en dehors du Togo et plus de la moitié occupe un emploi. Chiffres communiqués lundi par des sources gouvernementales.
‘Le Togo souffre d’une pénurie de ressources humaines qualifiées due à l’immigration professionnelle. Les conditions sociopolitiques poussent les citoyens à partir à la recherche de meilleures conditions de vie et de travail’, a reconnu Kossi Kassegnin-Donko, du ministère de l’Emploi.
L’objectif est bien sûr de convaincre les Togolais candidats à l’expatriation de rester dans leur pays et à ceux qui sont à l’étranger – les cadres notamment – de revenir. Pas si simple.
C’est pourquoi, l’organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’OIT accompagnent le Togo dans un programme baptisé soutien à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’Ouest.
Une façon de gérer les flux et de créer un cadre propice pour tous ceux qui souhaitent travailler dans la région sans contrainte de réglementation trop lourde pouvant conduire à l’échec. Un dispositif qui devrait permettre aussi aux autres ressortissants ouest-africains de venir travailler au togo.
Cette politique ne concerne pour le moment que les Etats de la Cédéao.